Cause de béatification et de canonisation

Où en est la Cause de Mère Julienne du Rosaire?

Une mise à jour est en préparation

La réputation de sainteté de Mère Julienne du Rosaire est continue et attestée par de nombreux témoins. Mais n’oublions pas de prier pour l’obtention d’un miracle notoire, c’est-à-dire d’une guérison totale, durable et sans récidive, que la science médicale ne peut à elle seule expliquer, comme confirmation de sa sainteté et signe de la présence active de Dieu en elle et par elle.

 

Veuillez signaler toute faveur obtenue à :

Sœur Murielle Bérubé, o.p.
131, rue des Dominicaines
Québec QC Canada G1E 6S8

Tél. : (418) 663-9497 ou 661-9221

     

    Faveur ou miracle

    Avec le mot faveur, nous considérons toutes grâces obtenues, ici, par l'intercession de Mère Julienne du Rosaire. Ce sont souvent des demandes, chères à nos cœurs, qui sont exaucées. Ces faveurs peuvent être diverses, d’ordre matériel ou spirituel: travail désiré pour un chômeur, guérison, règlement d'une situation difficile, grâces de conversion, d’abandon à la volonté de Dieu, etc. Dans la foi, nous reconnaissons la puissance d'intercession de la Servante de Dieu auprès du Seigneur. Les faveurs obtenues témoignent de la réputation de sainteté de la Servante de Dieu.

    En général, le miracle est un fait extraordinaire, contraire aux lois de la nature et donc, par définition, inexplicable scientifiquement. Pour les 

    chrétiens, le miracle manifeste une intervention spéciale de Dieu, en réponse à la prière d’une personne. S’il s’agit de la guérison d’une maladie, par exemple, on pourra la considérer comme un miracle, si celle-ci n’est pas le fruit de l’intervention de la médecine et que la science médicale ne peut l’expliquer. Il faut donc qu’elle soit soumise à un examen d’experts en la matière.

    Si vous voulez prier pour l’obtention d’un miracle qui serve pour sa béatification, il est important de ne prier qu’elle, afin que nous soyons certains que c’est bien par son intercession à elle que la grâce est obtenue.

    Historique de la Cause

    La première condition: la réputation de sainteté

    Pour qu’une cause de béatification et de canonisation soit introduite dans l’Église, il y a une condition absolument fondamentale : que la personne ait une « réputation de sainteté ».

    En ce qui concerne Mère Julienne du Rosaire, cette réputation de sainteté est déjà acquise de son vivant aux yeux des personnes qui la connaissent. Après son décès, survenu le 6 janvier 1995, une foule ininterrompue défile devant sa dépouille mortelle. À ses funérailles, le 10 janvier, une centaine de prêtres sont présents et deux mille personnes remplissent l’église de La Nativité-de-Notre-Dame de Beauport ; l’autre partie de l’assistance doit rester dehors, sous un froid glacial. Très rapidement, on lit dans les journaux et dans la correspondance : « remerciements à Mère Julienne du Rosaire pour faveurs obtenues » ou autres formules analogues. Et sa renommée de sainteté perdure.

    Les premières démarches

    Encouragement de l’archevêque de Québec

    Très tôt, l’archevêque de Québec, Mgr Maurice Couture, r.s.v., encourage la Prieure générale du temps à poursuivre les démarches entreprises pour une appréciation théologique des enseignements de Mère Julienne du Rosaire et la diffusion de son message. Il demande également de recueillir sans tarder les témoignages de personnes âgées ou malades qui l’ont connue; ce sera, dit-il, une documentation importante pour l’histoire de la Congrégation et, ultérieurement, pour une possible ouverture de sa cause.

    Pour répondre à des demandes répétées, avec l'approbation de l'archevêque, une prière pour obtenir des faveurs du Cœur Eucharistique de Jésus, par l’intercession de Mère Julienne du Rosaire, est publiée en novembre 1996.

    Demande à l'évêque diocésain d'introduire la cause de béatification et de canonisation de Mère Julienne du Rosaire

    Selon le Droit Canon, une cause ne peut être ouverte que cinq ans après le décès d’une personne jouissant d’une renommée de sainteté. Ce laps de temps étant écoulé, en 2001, les Dominicaines Missionnaires Adoratrices entreprennent des démarches pour demander à l'archevêque de Québec l'introduction de la cause de béatification et de canonisation de Mère Julienne du Rosaire; à cette fin, le 22 décembre 2001, le postulateur général de l'Ordre Dominicain, le frère Innoncenzo Venchi, o.p., présente une première Supplique. Cependant, à cause de l'acceptation, par le Saint-Père, de la démission de Mgr Couture comme archevêque de Québec, il faudra attendre l'arrivée de son successeur pour aller de l'avant.

    Ce sera donc le Cardinal Marc Ouellet, nouvel archevêque de Québec, qui recevra la deuxième Supplique demandant l'ouverture officielle de la cause de Mère Julienne du Rosaire. Le 1er novembre 2004, elle est présentée par le frère Vito Tómas Gómez García, o.p., nouveau postulateur de l’Ordre. Le lendemain, 2 novembre, le Cardinal Ouellet émettra effectivement le Décret d’ouverture de l’Enquête canonique et de recherche des écrits de celle qu'on pourra désormais nommer la « Servante de Dieu ».

    Travaux pour recueillir tout le matériel nécessaire

    De la fin de 2004 à la fin de 2007, la vice-postulatrice, sœur Françoise Guillot, o.p., en lien avec le délégué épiscopal, Mgr Jean Pelletier, p.h., poursuivra avec diligence les travaux propres à cette étape. Le 16 janvier 2008, les rapports des censeurs théologiens et le rapport-synthèse de la Commission historique sont remis au Cardinal Ouellet. Le 31 mars suivant, ce dernier envoie à la Congrégation des Causes des Saints un rapport et une brève notice sur la vie de Mère Julienne du Rosaire et sur l’importance de sa cause, demandant l'autorisation d'ouvrir l’Enquête diocésaine.

    Enquête diocésaine

    La réponse positive de Rome et l'ouverture de l’Enquête diocésaine

    Le 16 juin 2008, à la fin de la célébration eucharistique de la première journée du Congrès eucharistique international à Québec, le Cardinal Ouellet annonce publiquement le contenu d'une réponse reçue de Rome la veille au soir: l'autorisation est accordée d’ouvrir l’Enquête diocésaine de béatification et de canonisation de Mère Julienne du Rosaire. Surprise! Jubilation dans la foule rassemblée!

    Le 14 septembre suivant a lieu la Session d’ouverture en l’église de la Nativité-de-Notre-Dame, à Beauport, Québec. Le lendemain et jusqu'à la fin de décembre, le tribunal diocésain, présidé par Mgr Jean Pelletier, entend les personnes choisies pour témoigner.

    Le travail se poursuit avec beaucoup d'intensité durant l'année et demie suivante, de sorte qu'il sera possible à l'archevêque de Québec, le Cardinal Marc Ouellet, d’en présider la Session de clôture le 7 février 2010, à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec.

    Durant la cérémonie, il scelle les caisses contenant l'ensemble des actes de l'Enquête diocésaine et mandate sœur Françoise Guillot pour voir à les acheminer à Rome, ce qui sera fait en avril 2010. Dès lors, la cause de Mère Julienne du Rosaire entre dans sa phase romaine. La Congrégation des Causes des Saints émet le Décret de validité le 3 mars 2012.