Neuvaine à saint Dominique

Cœur embrasé


4e jour – avec sœur Julienne Turmel

 

 

À toutes les personnes qui participent à notre neuvaine, mes fraternelles salutations! Mon nom : sœur Julienne Turmel, o.p. Entrée au couvent à l’âge de 17 ans, le 2 aout 1957, je résume ces 66 années par ce refrain du psalmiste : « Dieu, mon bonheur et ma joie! ».

 

Comme œuvre artistique, j’ai choisi ce vitrail où l’on voit, près de Dominique, un chien tenant dans sa gueule une torche enflammée. Ne symbolise-t-elle pas, entre autres, le feu dont le cœur de Dominique était embrasé, c’est-à-dire son ardent amour pour son Seigneur et pour tous ses frères et sœurs, particulièrement ceux plongés dans l’erreur? Il brulait du désir de leur obtenir le salut et son désir intense s’exprimait, entre autres, par ses prières, ses pénitences et son annonce inlassable de la Parole. Dans son âme et dans sa chair, il a communié aux ardeurs du Christ, le Fils bien-aimé du Père, qui nous dit : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé » (Lc 12,49).

        • « Dans ton peuple, Seigneur Jésus,
        • Dominique s’est levé comme un feu.
        • Il a brulé d’amour pour le salut des hommes.
        • Jour et nuit, il a médité ta Parole,
        • sur son visage ta lumière a resplendi ».

 

Bienheureux père Dominique, nous te demandons intercéder pour nous et ton Ordre : aujourd’hui, et spécialement le 8 aout, jour de ta fête liturgique. Nous te demandons que le feu qui te consumait nous embrase à notre tour et qu’il nous pousse à marcher sur tes traces, afin que les peuples de la terre soient rassemblés dans une même foi dans le Christ, glorifiant ainsi la Sainte Trinité.